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andré santini - Page 18

  • LA JOURNEE DU 1ER JUIN 1980 D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La béatification du pape Jean Paul II sera le grand événement de ce week-end, après le grand mariage royal de Willian avec Kate ce matin. Une Veillée de prières est organisée par les paroisses de Vanves à l’occasion de la béatification du pape Jean Paul II à Saint François entre 20H et 22H ce soir. Dimanche, à  10H30 à Issy les Moulineaux, Mgr Soubrier, Supérieur du séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux quand le Pape Jean Paul II est venu au séminaire en 1980 célébrera une messe à l’occasion de la béatification de ce pape à l’église Saint Etienne, qui sera suivi de  l’inauguration du parc du Bienheureux Jean Paul II par André Santini. Ainsi Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Suplice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point D’appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux

     

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athlére de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit.

     

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles dont les extérieurs viennent d’être rénové et réhabilité, où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

     

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ».

     

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’étaient amassée une foule très nombreuses. Il a négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

     

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu ce reportage et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II... Mais c’était avant les attentats !

  • L’USINE NUCLEAIRE DE NOGENT A 110 KM DE VANVES ET DE PARIS : PAS RASSURANT !

    Il fallait s’y attendre !  Les écologistes franciliens sont montés au créneau comme l’a fait Cécile Duflot présidente du groupe EELV hier au Conseil Régional  en demandant lors d’une question orale « la fermeture de l’usine Nucléaire de Nogent sur Seine qui doit s’inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire ». Alors que se tenait hier après midi à Nogent sur Seine, une réunion extraordinaire la CLI (Commission locale d’information) de cette centrale afin de permettre à l'ASN (Agence de Sûreté Nucléaire) et le CNPE (Centre Nucléaire de Production d'Electricité) de réagir sur les récents événements au Japon et répondre à toutes les questions des membres de la CLI. ET les vanvéens sont concernés car comme tous les parisiens et franciliens, ils sont à 105 km de cette usine nucléaire, beaucoup plus proche que Tokyo par rapport à Fukushima.

     

    Les Verts ont expliqué  que  « plus de 14 centrales se trouvent à moins de 500 km de  notre Région. Celle qui nous inquiéte le plus, la centrale de Nogent sur Seine, est située à 105 km au sud Est de Paris. Les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s’échapper dans l’atmosphére en cas d’accident atteindraient à l’évidence des zones très éloignées du site et menaceraient directement 11,6 millions de franciliens. L’ASN a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la Centrale de Nogent. Enfin, le Plan particulier ne concerne que les communes dans un périmètre de 10 km de l’installation ».  Evidement, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional  ne croit pas que « nous puissions tirer une conclusion strictement locale de cette catastrophe en se contentant de réclamer sa fermeture. Ayant compris depuis la catastrophe de Tchernobyl que les nuages radioactifs passent les frontières, je ne vois pas très bien le sens qu’aurait une telle décision du point de vue de la gestion des risques ». Et de se référer au courrier qu’il vient d’envoyer au préfet de Région, car il est primordial, en cette période de questionnement sur le nucléaire, de disposer de toutes les informations sur la sûreté de cette centrale qui est la plus proche (110 km) de l’Ile de France, la Région Capitale ne disposant pas de centrale sur son territoire.

     

    Il a demandé au Préfet de la Région IDF, dans un courrier  que le Conseil régional soit associé aux réflexions sur la révision des dispositifs de prévention des risques : « L’actualité est malheureusement marquée non seulement par le tremblement de terre et le tsunami subis par le Japon mais aussi par les accidents à minima de niveau 5 sur l’échelle INES touchant les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dalichi. Il est d’ores et déjà avéré que nous sommes face à une catastrophe majeure et que la contamination s’étend. Il apparaît aujourd’hui dramatiquement évident que l’évacuation de populations extrêmement nombreuses n’est pas possible au Japon et l’agglomération de Tokyo vit au rythme du sens des vents. Dans ce contexte, le site de Nogent sur Seine, du fait de sa proximité de l’agglomération parisienne, suscite des questionnements nouveaux. Aussi, nous souhaitons que le Conseil Régional soit, à l’instar des autres acteurs du territoire, associé aux réflexions sur la révision des dispositifs visant à prévenir les risques technologiques et sanitaires pour notre région ». A cette fin, il lui demande « de passer en revue » avec ses « services », le détail des « plans particuliers d’interventions,  le plan d’urgence interne, les dispositifs ORSEC-RAD et  autres schémas de surveillance » dont la Région n’est pas pour le moment destinataire.

     

    UNE CENTRALE TRES CONTROVERSEE

    Il faut rappeler qu’au moment du lancement de sa construction en 1981, décidée en 1975 et l’entrée en fonction de son premier réacteur de 1300 MW en 1987, cette centrale de Nogent avait suscité une forte controverse parce qu’elle se trouvait aux portes de Paris, à 120/130 km au sud est de la capitale.  D’autant plus que sa mise en route avait été suivi d’un premier incident entraînant une interruption de plus de 20 jours parce que  tout d’abord des pièces nécessaires au montage de la turbine avaient été oublié à l’intérieur et se baladaient librement. Ensuite, les ingénieurs avaient découvert que l’eau de la Seine qui coule tout à côté était plus calcaire qu’ils ne le croyaient. Du tarte s’était déposé sur les parois des éléments  réfrigérants. Et des particules avaient obstruée les grilles des pompes qui prélévent l’eau de refroidissement dans le fleuve. Du coup les cris d’alarme venant des associations de défense de l’environnement mais aussi de scientifiques n’avaient pas cessé, et  provoqué quelques résistances de la part de certains administrations et organismes officiels, sur le choix de l’implantation.

     

    Ils mettaient en avant que 70% des eaux potables consommés par les franciliens provenaient des eaux superficielles de la Seine, de la Marne et de l’Oise. Et qu’un rejet de produits radioactifs dans l’atmosphère provoquerait une contamination des eaux des parisiens. « Il suffirait qu’un peu de vent d’ouest et du sud ouest, d’une pluie constante pour qu’en 5 jours, elle lave et dépose dans les riviére et les zones agricoles, le nuage radioactif  et que  la prise d’eau de Morsang sur Seine soit atteinte par la pollution » indiquait un rapport de l’agence de Bassin Seine-Normandie à la fin des années 80. « Un accident nucléaire aurait de graves conséquences par les niveaux de contaminations des prises d’eau superficielles » ajoutait il.

     

    Depuis ses organismes, et notamment le SEDIF (Syndicat des Eaux) présidé par André Santini, le célébre député de Vanves, avait intégré dans ses schémas cette usine de Nogent,  engagé et réalisé des travaux importants pour renforcer le maillage de leurs réseaux, afin de faire face à toute pollution accidentelle de longue durée. D’autant plus avec la catastrophe de Tchernobyl qui était intervenu entretemps. Ce qui était sage car en  septembre 2007, l'ASN  rapportait qu'un « incident significatif » provoquait « l'inondation de sous-sols des salles des machines et l'arrêt automatique des réacteurs » et surtout  confirmait « le manque de rigueur constaté lors des incidents survenus en fin d'année 2005 ». Cette inondation était due à un mur de ciment, censé protéger de l'eau, qui était fendu. Enfin, quelques jours après l'accident nucléaire qui s'est produit au Japon, un exercice de crise était organisé autour de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine dans l'Aube. C'était la première fois qu'un exercice en grandeur réelle avait lieu en France. Rassurant non !

  • LE MAIRE DE VANVES AU SALON DE LA NOUVELLE VILLE ET AUX XVéme ASSISES DE L’AMIF

    Logement, transports, péréquation ont été les dominantes de cette première journée des XVéme Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) auquel a longuement participé Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Arrivée à 8H30, il a tout d’abord participé au bureau de Paris Métropole, syndicat d’études, puis visité le salon de la Nouvelle Ville auxquels participent de nombreux syndicats intercommunaux, grandes et petites entreprises qui sont en lien avec les communes dans de très nombreux domaines. Il préfére ce salon à celui du Congrés de l’AMF,  car il est à dimension humaine avec les interlocuteurs franciliens de ses intervenants auprès des collectivités locales. Il a ainsi rencontré Alain Madelin sur le stand de l’Office départemental d’HLM, salué les responsables d’Avenance, de la Sablière etc….

     

    Le maire de Vanves a ensuite participé à l’inauguration de ces XVéme Assises avec de nombreux et longs discours du représentant du maire de Paris (Pierre Mansat), des président du CESR (Jean Claude Boucherat), de l’AMF (Jacques Pélissard, de la Région (JP Huchon) qui a salué sa présence, et des ministres Philippe Richer (Collectivités locales), et Valérie Pécresse (Université). « C’est sans doute un grand moment de respiration républicaine parce que nous sommes souvent dans le contexte de la confrontation des idées. Et nous sortons à peine des élections cantonales. Nous allons retrouver aux Assises de la Ville l’ensemble des élus franciliens de droite, du centre, de gauche, tous réunis autour des préoccupations des maires de toutes tendances politiques. C’est un moment de dialogue apaisé puisqu’à l’AMIF nous avons pris l’habitude d’aborder les grands sujets dans une attitude de dialogue très respectueux des différences des uns et des autres » a déclaré Michel Teulet, président de l’AMIF.

     

    Après un déjeuner rapide pris avec l’ensemble de ses collègues, il a participé au premier atelier de ces Assises consacré au Grand Paris avec le Secrétaire d’Etat Benoit Apparu (Logement), André Santini (Société du Grand Paris), Jean Paul Huchon, le préfet de Région Daniel Canépa… qui a réuni beaucoup d’élus qui ont débattu du logement et des transports bien sûr. Benoit Apparu a indiqué que l’Ile de France devait passer à un rythme de construction de 70 000 logements par an au lieu de 40/45 000 actuellement. Ce qui va représenter un effort important sachant que 80 % des permis de construire concernent seulement 20% des communes franciliennes. Ce qui veut dire que 80% des maires ne produisent pas de logements, cause d’une ségrégation sociale importante. Sans compter les terrains constructibles qui représenteraient 20 000 ha avec les délaissés routiers (5000 ha), ou en bord de fleuves (5000 ha). Le ministre a commencé à parler des mesures qu’il devrait bientôt présenter. Le président de Région lui a répondu en proposant des mesures simples à mettre en place : maîtriser le foncier avec l’Etablissement Public Foncier Régional, signer  un pacte régional avec les maires bâtisseurs et créer un Syndicat du Logement en Ile de France pour mettre en commun tous les efforts des acteurs franciliens dans ce domaine.

     

    Il a été ensuite beaucoup questions de transports avec le résultat des deux débats publics sur Arc Express et le réseau de transport public du Grand Paris, et surtout des gares du futur réseau Grand Paris Express auxquels ont abouti ses deux consultations avalisées par le protocole Etat-Région qualifié d’historique par JP Huchon. « Ce sera la dernière grande idée de notre génération qui a inventé le RER après que nos grands parents aient inventés le métro. Si nous n’y arrivons pas, on ne le fera jamais » a expliqué André Santini, président du Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris en constatant que « tout le monde réclame sa gare. On en a prévu 44, avec 18 gares optionnelles ». Sachant que le coût d’une gare se monte à 80 M€. Et la Commission  Nationale du  Débat Public dans ses conclusions a souhaité que les gares optionnelles deviennent opérationnelles. La liste définitive des gares retenues devrait être connu juste avant les vacances d’été. D’ici là, André Santini et son équipe vont être très sollicitée comme le ministre du Grand Paris (Maurice Leroy).